Comment EQUIMETRE, solution de suivi du cheval de course, constitue-t-il un atout dans son système d’entraînement ?
Découvrez les réponses de Christopher Head dans cette interview !
Votre ascension et votre parcours avec les données.
Cela a été pour moi très important d’amener de l’innovation à la tradition familiale. Pour ce qui est de l’entraînement, Arioneo était vraiment l’entreprise la plus fiable et la plus sérieuse, avec un vrai suivi derrière pour pouvoir allier technologie et entraînement. Mon équipe a été formée pour poser les capteurs EQUIMETRE. Cela fait partie de la supervision du travail quotidien avec les chevaux. Cela me permet aussi de communiquer davantage avec les propriétaires pour qu’ils puissent récupérer les données.
À quelle fréquence analysez-vous les données ?
À l’image de l’entraînement des chevaux, l’usage et l’analyse sont quotidiens. Ce suivi régulier nous permet d’avoir un oeil sur tous les chevaux de l’écurie dont l’effectif est croissant.
Regardez-vous les clocking des années précédentes lors de vos choix d’engagement ?
J’essaie toujours d’avoir un œil sur ce qui a déjà été fait par le passé par les autres entraîneurs et les temps qui ont été fait en course. Pour savoir justement, si un cheval est capable de pouvoir rentrer dans ce profil là ou pas.
EQUIMETRE vous permet-il un suivi de performance ou de retrouver des similitudes de données chez des chevaux ayant un pédigrée semblable ?
Ce qui est assez idéal avec EQUIMETRE, c’est que cela nous permet de trouver les atavismes entre les différents chevaux. Et d’une année à l’autre, on se retrouve avec des profils très intéressants. On peut les comparer et être un peu plus précis quant aux engagements. Il m’est déjà arrivé de me retrouver avec un profil, de le garder en banque de données et de pouvoir le comparer l’année d’après et de constater que le cheval rentre bien dans un profil grâce à des similitudes.
Comment voyez-vous le futur avec la data ?
Je vois le futur avec encore plus de données. Probablement pas mal de choses autour des courses aussi. Et je remarque que de plus en plus de gens s’intéressent aux statistiques et cela devient de plus en plus important pour les professionnels. Tout dépend de France Galop, mais je pense que le public est de plus en plus friand d’accéder à davantage d’informations. C’est un besoin pour obtenir une acuité accrue sur le monde des courses, du pur point de vue du sport hippique, mais aussi d’un point de vue commercial.
Avez-vous un conseil pour un jeune entraîneur qui viendrait s’équiper de data et de nos capteurs ?
« Continuer de le faire et d’être logique et en accord avec sa méthode ! »
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