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Nous avons eu le plaisir d’interviewer Ilaria et Alessandro Botti à Chantilly concernant leur utilisation d’Equimetre.
Pourquoi et depuis combien de temps utilisez-vous Equimetre ? À quelle fréquence analysez-vous les données et comment organisez-vous votre collecte de données ? Quelle est la fonction, le paramètre ou le service que vous préférez avec Equimetre ?
Découvrez toutes les réponses dans cette interview !
Pourriez-vous vous présenter ?
Alessandro : Je suis Alessandro Botti, entraîneur italien installé en France depuis 7 ans. Nous avons entre 60 et 70 chevaux à l’entraînement.
Ilaria : Je m’appelle Ilaria Botti, je suis la femme d’Alessandro Botti. Je suis son assistante et je l’aide également dans la gestion du personnel pour améliorer le plaisir au travail et l’attachement aux chevaux.
Pourquoi et depuis combien de temps utilisez-vous Equimetre ?
Alessandro : Ayant constaté les bons résultats obtenus par Equimetre et les bonnes données collectées par d’autres entraîneurs, nous avons souhaité nous améliorer et découvrir ce système. C’est ainsi que nous avons décidé de nous lancer dans l’utilisation d’Equimetre. J’ai été attiré par Equimetre, car je voulais en savoir plus sur mes chevaux et j’ai trouvé que c’était un système assez simple d’utilisation et précis. Cela nous permet de travailler les chevaux normalement, sans perturber leur quotidien. En fin de matinée, nous récupérons les données, c’est très facile.
À quelle fréquence analysez-vous les données et comment organisez-vous votre collecte de données ?
Alessandro : Nous essayons de placer l’Equimetre au moins une fois par semaine sur plusieurs chevaux. Lorsque nous approchons de la prochaine course, je trouve cela très intéressant de le mettre lors des galops afin de voir la préparation du cheval et de comprendre à quelle vitesse il va et l’intensité du travail. Étant à pied, nous ne pouvons pas gérer ou voir exactement tout ce qu’il s’est passé lors du galop, d’où l’avantage d’Equimetre. Cela nous permet également de juger et comparer les données d’un cheval avec celles d’autres chevaux et avec son propre historique.
Que vous apporte Equimetre dans votre méthode d’entraînement ? Avez-vous adapté des choses ?
Alessandro : Aujourd’hui, nous sommes encore dans la phase où nous n’avons pas réellement changé notre manière de travailler, mais nous comprenons mieux à quel point les chevaux sont entraînés. Ce système nous permet par exemple de suivre un cheval lors de sa course de rentrée et voir comment il va progresser dans les courses suivantes.
Quelle est la fonction, le paramètre ou le service que vous préférez avec Equimetre ?
Alessandro : C’est assez intéressant de pouvoir analyser le temps de récupération avec la fréquence cardiaque après l’effort. Equimetre nous aide également à comprendre la distance de course des chevaux.
Equimetre se développe depuis quelques années déjà et je pense que, pour la suite, cela peut devenir quelque chose de presque indispensable. Comme on le voit dans d’autres sports, le plus d’informations nous récupérons et le moins d’erreurs pourront être commises.
Utilisez-vous Equimetre pour comparer des chevaux ?
Alessandro : Oui, parfois, nous comparons un cheval avec un autre ou le même cheval de semaine en semaine afin de voir s’il a progressé. Lorsque l’on dispose d’un historique de plusieurs années, cela facilite encore plus les choses.
Suite à la victoire de Roaring Gallagher dans le Prix du Pont du Gard récemment, aviez-vous monitoré le cheval avant la course ?
Alessandro : Oui. Quand le cheval est arrivé, je n’avais aucune connaissance de ses performances. Il a ensuite effectué des galops avec Equimetre et j’ai constaté une progression. Avoir des données chiffrées avant la course permet d’être plus confiant.
Comment voyez-vous les données dans les courses hippiques et l’avenir de l’entraînement des chevaux de course ?
Ilaria : Aujourd’hui, les données des chevaux sont de plus en plus accessibles à tout le monde, notamment grâce à la transparence de France Galop. Avant, c’était un peu plus secret et tout le monde n’y avait pas accès. Maintenant, avec les médias et tous les systèmes de communication modernes, nous pouvons nous rapprocher un peu plus des chevaux. Cela permet de connaître et de comprendre comment fonctionne l’entraînement des chevaux. Grâce à Arioneo, nous pouvons accéder à des données précises. C’est très intéressant également pour permettre aux nouveaux propriétaires de se rapprocher de la discipline et de s’en passionner.
Chez Arioneo, le bien-être animal est important, pour vous également, pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
Ilaria : De plus en plus, et heureusement, la thématique du bien-être équin est un argument qui intéresse réellement France Galop et intéresse tout le monde. Je trouve qu’il y a un impact important sur la performance également. Nous qui faisons ce métier, nous avons à cœur d’avoir des chevaux bien soignés et bien entraînés sans de stress au niveau physique et mental. Arioneo nous permet d’adapter les efforts du cheval et de sécuriser l’entraînement des chevaux grâce aux données, notamment de fréquence cardiaque ou de vitesse. Ces données permettent de faire une évaluation de l’état physique et mental du cheval et donc comprendre si la fréquence cardiaque est cohérente avec la vitesse du cheval et s’il se sent bien. C’est un réel plus.
Aujourd’hui, malheureusement, tous les cavaliers ne sont pas forcément à l’écoute et attentifs aux besoins des chevaux. L’Equimetre peut donc permettre à l’entraîneur d’évaluer et de comprendre ce qu’il s’est passé pendant un entraînement quand le cheval n’était pas sous ses yeux. Par exemple, s’il a eu une différence de comportement, une augmentation de la fréquence cardiaque ou une augmentation inattendue de la vitesse en dehors du travail.
→ Equimetre permet de bien monitorer le travail du cheval.
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