À l’occasion de la sortie d’Equimetre 2.0, nouvelle version de notre capteur, nous avons réalisé une interview de Coline Labadie, responsable des opérations chez Arioneo et Thomas Buisson, directeur technique d’Arioneo. Cette interview, vise à expliquer en toute transparence, tous les changements opérés dans cette version 2.0, les avancées et les améliorations qui ont été réalisés grâce aux feedback clients.
Qu’est-ce qui a motivé la sortie et le développement de l’Equimetre 2.0 ?
Nous avons constaté chez certains de nos clients, que l’ont pouvait avoir des fragilités sur certaines pièces du capteur, notamment au niveau de la jonction entre la plaque en caoutchouc et le boîtier. Nous avons également eu des difficultés à lire les puces vétérinaires, qui se trouvent dans le cou des chevaux. C’est pourquoi, nous avons voulu travailler sur une version 2 du capteur afin de robustifier au maximum la solution.
Peux-tu nous présenter plus précisément toutes les évolutions physiques qui ont été faites sur le capteur ?
Pour améliorer la robustesse du capteur, nous avons travaillé sur trois éléments.
– Le design des pièces
– Les moyens de production pour réaliser les capteurs
– Le choix des matériaux utilisés
C’est également ce qui va nous permettre de produire beaucoup plus et qui va être une de nos forces dans le futur. Ce qui n’est pas facile dans notre industrie, c’est que nous faisons de la technologie de très haut niveau et que nous travaillons avec des chevaux de 500 kilos dans des environnements qui ne sont pas vraiment “tech-friendly”.
Par rapport à la robustesse qui est le plus gros challenge à l’épreuve du terrain, peux-tu nous présenter toutes les améliorations qui ont été faites ?
Nous avons une plaque en caoutchouc qui intègre le lecteur de puce RFID, les puces vétérinaires et l’électrode brevetée qui aujourd’hui nous permet d’acquérir (et nous sommes les seuls sur le marché), un ECG à l’effort de très haute qualité. Avant, cette pièce était sure-moulée, cela veut dire que nous posions dans un moule, une antenne, des câbles et une électrode et nous venions injecter de la matière plastique tout autour. Le problème de cette technologie là c’est que les câbles internes n’ont aucun mou. Nous avons donc revu ce système et sommes parti sur deux plaques avec une couture qui nous permet entre ces deux plaques de laisser vivre le câble, donc d’avoir un peu plus de mou.
Aujourd’hui, on peu bouger les éléments tout en laissant une certaine flexibilité à ces câbles et donc ne pas casser les soudures ou même créer des ruptures au niveau des câbles. Nous avons également épaissies les pièces dans les zones les plus sollicitées et nous avons ajouté des pièces rigides pour protéger les zones fragiles du capteur qui sont notamment les jonctions entre les différents éléments et les câbles.
Toutes ces améliorations ont été réalisées dans le but d’empêcher toute blessure potentielle sur les chevaux. Nous avons ajouté cette protection en mousse néoprène, qui vient protéger les zones sensibles, de frottement, notamment avec l’épaule du cheval.
Nous sommes donc serein aujourd’hui, pour vous annoncer que cette solution est robuste, fiable et confortable pour le cheval.
Y’a-t-il des nouveautés à l’intérieur du capteur ?
C’est important de se fondre le plus possible dans l’utilisation et dans le quotidien. Nous n’avons pas voulu gêner le cavalier ni le cheval, nous avons réduit les dimensions de ce boîtier. À l’intérieur, la carte électronique a changé.
C’est là, la nouveauté très importante de cet Equimetre 2.0, c’est que nous y avons ajouté un modem 4G qui nous permet d’envoyer des données en live partout sur la planète, en temps réel. Concrètement, vous pouvez vous trouver à Paris et regarder votre cheval s’entraîner aux États-Unis en live.
Concernant le processus de test, comment met-on l’Equimetre 2.0 à l’épreuve du terrain ?
Depuis plusieurs mois, nous sommes engagés dans le développement de ces solutions. Récemment, nous avons procédé au déploiement d’Equimetre, intégrant des cartes électroniques et un nouveau logiciel. L’objectif est de permettre à nos bêta testeurs de nous fournir des retours initiaux sur l’expérience d’utilisation de la transmission en direct des données.
Nous avons déployé ces solutions à l’échelle mondiale afin d’évaluer la qualité de la couverture réseau dans diverses situations.
Aucune casse, pas de blessure et des tonnes de données déjà envoyées en live sur nos serveurs.
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