Tim Donworth, jeune entraîneur irlandais installé à Chantilly depuis bientôt trois ans, partage son expérience et sa vision moderne de l’entraînement des chevaux de course avec EQUIMETRE. Ayant grandi dans une famille d’éleveurs en Irlande et après avoir travaillé aux côtés de grands noms comme Nicolas Clément et Jean-Claude Rouget, il combine tradition et innovation. Donworth mise sur l’utilisation de technologies comme l’EQUIMETRE pour optimiser la performance de ses chevaux, avec déjà à son actif près de 70 victoires, dont une dizaine de Black Type.
Dans cette interview, il revient sur son approche, les résultats obtenus et les défis à venir pour continuer à évoluer dans le milieu des courses.
Qu’est-ce qui vous a poussé à introduire les données dans votre technique d’entraînement ? Comment intégrez-vous l’EQUIMETRE dans votre méthode d’entraînement ? Quel est votre paramètre préféré ?
Découvrez toutes les réponses dans cette interview et voici la vidéo complète !
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Tim Donworth et je suis basé à Chantilly. En octobre, cela fera trois ans que je travaille mes chevaux ici. Je viens d’Irlande, où mes parents sont éleveurs. Je suis venu en France pour travailler pour Nicolas Clément en tant qu’assistant, puis pour Jean-Claude Rouget.
Pouvez-vous nous parler de votre méthode d’entraînement ?
Je pense que nous avons pris un bon départ jusqu’à présent. Nous avons eu près de 70 gagnants, dont une dizaine de Black Type. Je ne pourrais pas rêver mieux aujourd’hui !
On apprend toujours des petites choses de chacun sur le chemin. J’ai eu la chance de travailler pour Nicolas Clément, donc j’entraîne sur le même type de galop que lui. Et avec Jean-Claude Rouget, j’ai aussi beaucoup appris.
Nous essayons d’amener nos chevaux aux courses le plus tôt possible, autour de deux ans, en suivant un entraînement plutôt classique.
Qu’est-ce qui vous a poussé à introduire les données dans votre technique d’entraînement ?
Je pense que nous devons évoluer avec notre temps. Certains entraîneurs qui utilisaient l’EQUIMETRE obtenaient de très bons résultats. Nous étions ouverts à l’idée d’essayer de nouvelles choses. Nous évoluons constamment et adaptons notre méthode.
Je suis satisfait des résultats obtenus jusqu’à présent. Mes deux assistants s’occupent de la gestion et de la récolte des données. Je leur indique quel cheval suivre et quel travail effectuer. Cela a été très bénéfique pour évaluer les galops.
Comment intégrez-vous l’EQUIMETRE dans votre méthode d’entraînement ?
Premièrement, vous savez exactement quels temps les chevaux ont faits. Vous comprenez mieux ce qui se passe tout au long du travail.
Parfois, les chevaux peuvent sembler aller très vite, mais vous vous demandez s’ils ne sont pas partis trop lentement.
Quel est votre paramètre préféré ?
Pour moi, la donnée la plus importante est le temps de récupération. C’est un bon indicateur. Quand la récupération est bonne et que vous êtes dans la bonne course, le cheval court bien et ne vous déçoit pas ensuite. C’est donc un facteur clé dans notre méthode actuelle.
Cela dépend de chaque cheval, certains ayant un temps de récupération naturellement plus lent, tandis que d’autres ont une récupération plus rapide. Quand le temps de récupération passe sous 50 %, puis 40 %, cela signifie que nous ne sommes plus très loin du pic de forme.
Avez-vous un exemple concret de décision prise grâce aux données ?
Le meilleur exemple d’utilisation des données remonte au printemps dernier, lorsque les chevaux étaient un peu malades.
J’avais un doute, mais cela ne se voyait pas dans leur travail quotidien. Grâce à l’EQUIMETRE, nous avons remarqué que le temps de récupération n’était pas bon. Après avoir testé un ou deux chevaux en course, nous avons vu qu’ils ne performaient pas à leur juste niveau.
C’était un moment important pour moi. Parfois, avec les deux ans, on pense avoir besoin de deux ou trois travaux supplémentaires, puis on observe que la récupération est vraiment bonne. C’est un excellent indicateur.
Comment voyez-vous l’avenir de l’entraînement dans les courses ?
Je pense que nous devons évoluer sur plusieurs aspects, principalement en raison des problèmes de personnel qui touchent de plus en plus de pays, de centres d’entraînement et de secteurs. Nous devrons nous pencher sur ces questions.
Je pense qu’à l’avenir, les entraîneurs utiliseront de plus en plus la technologie pour recueillir des données sur les chevaux, ce qui, en général, permet d’atteindre les objectifs fixés.
C’était un moment important pour moi. Parfois, avec les deux ans, on pense avoir besoin de deux ou trois travaux supplémentaires, puis on observe que la récupération est vraiment bonne. C’est un excellent indicateur.
Quels sont vos objectifs actuels ?
L’objectif reste d’avoir plus de gagnants que l’année précédente. De nombreux trois ans sortiront en septembre et octobre, et nous essayerons de prendre toutes les victoires qui se présenteront.
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