Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Tom Fanshawe, assistant entraîneur de James Fanshawe à Newmarket. Il nous a fait part de son expérience avec Equimetre et de la manière dont il l’a intégré dans son travail quotidien avec les chevaux.
Pourquoi ont-ils décidé de collecter des données ? Comment utilisent-ils Equimetre ? Quels résultats obtiennent-ils ?
Découvrez toutes les réponses dans cette interview !
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Tom. Nous utilisons EQUIMETRE depuis un peu plus d’un an.
Pouvez-vous nous parler du principal avantage que vous voyez dans la collecte de données ?
Il y a de nombreux avantages. Je pense que l’une des choses que l’on suppose, quand on regarde un cheval après un galop mais surtout quand on voit les données, c’est qu’il y a beaucoup plus de choses importantes à connaître que la récupération initiale. Il s’agit de savoir combien de temps ils récupèrent et combien de temps il leur faut pour récupérer.
Quel est votre processus de collecte de données et comment analysez-vous les données ?
Les matins de travail, nous pouvons avoir deux lots de travail. Nous pouvons mettre un capteur sur chaque groupe, qui vous indique le rythme auquel ils vont. En ce qui concerne la collecte, ce qui est intéressant, c’est le rythme. Nous aimons voir les graphiques de vitesse et, évidemment, la façon dont la fréquence cardiaque diminue après le travail. C’est très difficile à voir quand on est à pied. Vous pouvez voir comment ils vont lorsqu’ils vous dépassent, mais plus précisément en analysant la vitesse à laquelle ils sont allés au début de leur travail. Ainsi, vous pouvez faire des commentaires aux cavaliers par la suite. Je trouve cela très utile aussi. C’est bien d’analyser le travail et de savoir combien font chaque chevaux exactement.
Comment travaillez-vous avec votre père ?
Au départ, il était très opposé aux machines parce qu’il est de la vieille école. Une fois qu’il s’est rendu compte de l’importance des données, il n’a pas cessé de me demander les résultats des galops et la rapidité avec laquelle ils se sont déroulés, en quelque sorte les trois furlongs du galop. Je pense qu’il est passé d’une attitude très hostile à l’égard de ces résultats à une attitude qui consiste à me demander, à me courir après pour obtenir les données après chaque galop.
Quelle est votre fonctionnalité ou votre service préféré ?
Je trouve évidemment que la récupération après l’effort est très utile. Je pense que cela donne une très bonne idée de la façon dont le cheval a géré le galop, les longueurs des foulées. C’est intéressant. Je pense qu’il est évident que vous pouvez voir de vos propres yeux à quel point ils ont de la vitesse, à quel point ils se déplacent. En même temps, cela aide à déterminer les distances. Le pedigré vous donne une bonne idée de la distance qu’ils vont parcourir. Mais parfois, certains chevaux utilisent leur longueur de foulée plus efficacement sur un certain trajet. C’est le cas en particulier pour les allures, les trois derniers furlongs. Évidemment, nous essayons de faire en sorte que le travail soit raisonnable.
Avez-vous une anecdote sur les données à nous raconter ?
Oui, il y a eu quelques occasions, en particulier avec la récupération après effort, où il y a eu un changement dans la récupération rapide, qui ne correspond pas tout à fait à nos modèles habituels. Et il y a eu des occasions où nous avons pris la décision de donner plus de temps à un cheval de choisir une option différente de celle que nous avions choisie à l’origine.
Qu’attendez-vous d’EQUIMETRE pour l’avenir ?
L’EQUIMETRE Live est très bien. Ce qui serait formidable, c’est que nous puissions avoir un produit qui, lorsque vous êtes debout et que vous observez le travail, vous indique la vitesse à laquelle ils vont et leur fréquence cardiaque. Vous pouvez évidemment voir les deux pour l’instant, mais la distance fait qu’il est difficile de les voir sur EQUIMETRE Live. Vous pouvez donc voir la vitesse à laquelle ils vont, dans le travail, tout en le regardant. Ce serait très utile, je pense.
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