Nous avons eu la chance de rencontrer Christophe et Miguel Clément, entraîneurs à Saratoga Park, New York. Ils nous ont parlé de leur expérience avec Equimetre et de la façon dont ils l’intègrent dans leur travail quotidien avec les chevaux.
Pourquoi ont-ils intégré Equimetre et la collecte de données dans leur routine d’entraînement quotidienne ? Qui est à l’origine de cette idée ?
Trouvez toutes les réponses dans cette interview (vidéo en anglais) !
Pourriez-vous vous présenter ?
Christophe Clément : Je m’appelle Christophe Clément. J’utilise EQUIMETRE avec mon fils, je suis encore en phase d’apprentissage, mais j’en suis très content. En effet, mon frère en France, Nicolas Clément, l’a utilisé et en a été très satisfait.
Miguel Clément : Je suis Miguel Clément. Je travaille avec mon père aux États-Unis, à Saratoga Park, dans l’État de New York. Nous utilisons EQUIMETRE depuis, je crois, novembre 2022.
Qu’est-ce qui vous attire le plus ? Quel est le principal avantage pour vous ?
Miguel Clément : C’est un outil qui permet de mieux évaluer votre travail, donc comment le niveau de forme de vos chevaux doit être utilisé et incorporé. Il est précis et très fiable.
Pouvez-vous nous citer un cas où les données d’Equimetre ont influencé une décision ou apporté de l’aide dans votre prise de décision ?
Miguel Clément : Nous l’avons souvent utilisé comme point de référence. Par exemple, il est précis pour la distance. Fréquemment, à New York, nous ne sommes pas sûrs de la configuration du gazon. Nous devons faire des choix extrêmes, soit 5,5 sur le gazon, soit -16. Et il y a deux oppositions. C’est donc assez simple si vous avez un miler ou un sprinter. Mais lorsque vous avez des chevaux qui courent entre les deux, sur six furlongs, sept furlongs, ce n’est pas aussi évident de choisir. Le gazon fonctionne ici. Vous apportez toujours les cônes, de sorte que vous courez peut-être à 30, 40, 50 pieds de la rampe. Le fait d’avoir un appareil sur eux pour mesurer leurs propres écarts internes au lieu d’utiliser les cônes permet d’avoir une meilleure idée.
Christophe Clément : Je pense que cela a été très utile surtout, dans notre cas, avec des chevaux qui revenaient d’une longue période de repos ou avec des chevaux plus jeunes qui n’avaient pas couru, surtout à l’âge de deux ans.
Miguel Clément : Vous allez avoir deux ans et vous n’êtes pas tout à fait sûr de vous. Vous en avez un qui a surpassé l’autre à l’entraînement. Cela peut signifier que l’un est médiocre ou que l’autre est exceptionnellement bon ou mauvais. C’est bien d’avoir de petits outils qui peuvent toujours vous aider.
Comment gérez-vous la collecte des données et décidez-vous quels chevaux portent l’Equimetre ?
Miguel Clément : Pour toute course importante, les chevaux portent un Equimetre, que ce soit les chevaux de deux ans où les chevaux non courus. Je pense que plus, on a de retours avant les débuts, mieux c’est. Il est arrivé, que deux courses aient lieu. L’astuce consiste à les amener aux courses le plus rapidement possible, car plus vous les amenez rapidement aux courses, plus le niveau de compétition tend à être facile. Je suis convaincu que les courses de deux ans en mai sont plus simples que les courses de deux ans que nous avons en juillet, et que ces courses en mai seraient plus faibles que les courses de deux ans que vous avez en septembre et en octobre. Plus vous les amenez rapidement aux courses, plus ils sont faibles. Essayez de les amener aux courses aussi vite que possible, tant qu’ils sont suffisamment en forme. Parfois, cela ne sert qu’à confirmer ce que vous pensiez déjà, parfois cela vous fait réfléchir et vous pousse à avoir l’esprit ouvert.
Christophe Clément : La nouveauté ne signifie pas toujours que ce n’est pas la bonne chose. Il suffit de continuer à essayer de nouvelles choses, certaines fonctionneront et d’autres pas.
Pour l’avenir, quelles sont les améliorations ou les caractéristiques que vous souhaiteriez voir apparaître dans le produit ?
Miguel Clement : J’aimerais beaucoup que l’analyse des surfaces soit améliorée. Comprendre si un cheval est plus adapté au gazon, à la terre ou aux conditions toutes saisons changerait la donne. C’est une autre variable à laquelle nous sommes confrontés quotidiennement, et disposer d’un outil capable de fournir des indications sur les préférences en matière de surface serait inestimable.
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