Nous avons eu la chance d’échanger avec Roxane et Laurent, propriétaires et cavaliers de l’Écurie des Carrés, proposant débourrage, pré-entraînement, remise en route ou encore préparation aux ventes. Ils nous partagent leur expérience avec Equimetre, et comment ils l’intègrent dans leur travail quotidien avec les chevaux.
Pourquoi ont-ils décidé de collecter des données ? Comment utilisent-ils Equimetre ? Quels sont les résultats obtenus ? Découvrez toutes les réponses dans cette interview !
Pouvez-vous vous présenter ?
Nous sommes d’anciens cavaliers de CSO. Nous avons intégré l’Écurie Aga Khan en 2005 pendant 13 ans, durant lesquels nous nous sommes occupés des débourrages en Normandie. Ensuite, nous avons fait une pause pour travailler sur notre projet : trouver notre structure. Et en 2021, nous avons créé l’écurie des Carrés, dans laquelle nous sommes toujours !
Qu’est ce qui vous a motivé à faire une écurie de pré-entraînement ?
La passion, car c’est ce que l’on aime faire. Après treize années de débourrage pour l’Écurie Aga Khan, dans laquelle nous avons eu la chance de croiser toutes les plus belles origines, nous avons eu envie de créer notre propre structure.
Aujourd’hui, nous avons une écurie à notre taille, ce qui nous permet de réellement passer du temps avec les chevaux, de leur donner du confort. Nous pouvons être vraiment proches d’eux, au travail, de leur débourrage jusqu’à leur départ à l’entrainement ou en vacances.
Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés lors du pré-entraînement des chevaux de course ?
Dans notre structure de pré-entraînement, nous avons les poulains que nous avons débourrés et des chevaux à remettre en route suite à du repos ou qui avaient des problèmes de santé, de tendinite, etc. Le pré-entraînement s’effectue sur 5-6 semaines. L’objectif est qu’ils soient en condition pour repartir à l’entraînement derrière. Pour nous l’enjeu c’est de les mettre dans les meilleures conditions pour qu’ils soient prêts à aller à l’entraînement, dans un temps qui nous est donné soit par le propriétaire, soit par l’entraîneur. Ce n’est pas forcément nous qui décidons de la durée du séjour du cheval dans nos écuries.
Quels enjeux vous ont conduit à investir dans une solution comme Equimetre ?
Pour continuer à améliorer les sensations que l’on pouvait avoir. L’avantage d’Equimetre c’est qu’il y a des vrais chiffres que l’on ne peut pas avoir autrement, même si l’on a de bonnes sensations. Par exemple, concernant le cardio, les chiffres sont très parlants : on peut réellement voir si la récupération de notre cheval est bonne. Cela permet de confirmer notre ressenti, d’avoir des données chiffrées et d’adapter l’entraînement de chaque cheval en conséquence.
Comment utilisez-vous Equimetre dans votre quotidien ? Quels sont les paramètres que vous regardez le plus ?
Le paramètre que l’on regarde le plus c’est le cardio. C’est vraiment intéressant de voir la montée en puissance et l’amélioration de la récupération au fil des semaines. Il y a également les données d’amplitude qui sont intéressantes, mais pour nous le cardio reste primordial pour veiller à ce que le cheval ne travaille jamais dans le rouge. Ça nous permet vraiment de faire un travail de plus en plus intense, mais de manière progressive, sans que le cheval n’en souffre. L’objectif est qu’il soit dans de bonnes conditions et avec un bon moral. Nous travaillons également avec la vitesse, afin d’essayer de l’augmenter progressivement de semaine en semaine.
Equimetre nous permet aussi de communiquer avec les propriétaires en leur envoyant des rapports sur leurs chevaux. Cela leur permet de voir l’évolution des chevaux, notamment au niveau de la condition physique. De même pour l’entraîneur. Lorsque nous envoyons le cheval à l’entraînement, les données peuvent aider à savoir si le cheval est prêt à faire son canter ou non.
Pourriez-vous me citer un ou plusieurs avantages qu’Equimetre a apporté à votre méthode de travail ?
Aux écuries, nous avons deux pistes différentes, une petite et une grande avec du dénivelé. Equimetre nous aide à suivre l’amélioration des chevaux, en nous aidant à les juger lorsqu’on les emmène sur la grande piste.
On peut regarder s’il sont déjà à l’effort – car le dénivelé demande un gros effort pour les poulains – ou encore voir s’il est possible d’augmenter l’intensité au fur et à mesure avec les données de vitesse et de cardio. On a tout de suite le visuel du cardio et l’on peut ainsi augmenter en fonction du ressenti qu’on a du cheval. C’est vraiment intéressant pour les faire monter en puissance.
Avez-vous déjà été confrontés à des difficultés ?
Pour l’instant, ce n’est que du positif ! C’est un outil qui est vraiment adapté pour nous, en tant que pré-entraîneurs. Ça nous aide à confirmer notre analyse visuel et à nous assurer qu’un cheval est prêt lorsqu’on l’envoie à l’entraînement.
Quel est l’avis des propriétaires sur l’utilisation d’une telle technologie ?
Le retour des propriétaires est plus que bon, puisqu’ils apprécient vraiment qu’on suive leur chevaux au plus près ! Et au niveau de la communication et du commercial c’est formidable pour nous. Les propriétaires se rendent compte que l’on peut confirmer notre ressenti de manière objective, quantifier l’amélioration du travail, et ils en parlent autour d’eux. C’est vraiment super et les propriétaires sont ravis ! Un entraîneur a vu que l’on utilisait l’outil. On lui a alors envoyé des rapports et ça l’a vraiment intéressé.
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