Basé à Laurel Park dans le Maryland, l’entraîneur de chevaux de course Niall Saville a intégré EQUIMETRE à son programme d’entraînement quotidien. Il utilise des données objectives pour ajuster les charges de travail, surveiller la condition physique et réduire les risques de blessures. Dans cette interview, il nous parle de son parcours, de sa philosophie d’entraînement et de la manière dont les données ont changé sa façon de préparer ses chevaux pour les courses.
Regarder l’interview (en anglais) : link.
Pourriez-vous vous présenter et nous en dire un peu plus sur votre parcours en tant qu’entraîneur de chevaux de course ?
Je m’appelle Niall Saville. Je suis entraîneur de chevaux de course à Laurel Park, dans le Maryland, et j’ai passé toute ma vie auprès des chevaux.
Mes parents étaient des passionnés de chevaux. Ma mère était jockey et mon père entraînait des chevaux et participait également à des concours de saut d’obstacles. J’ai déménagé en Angleterre il y a environ 18 ans et j’entraîne des chevaux de course depuis environ 12 ans.
Comment décririez-vous votre philosophie en tant qu’entraîneur ?
J’essaie de tirer le meilleur parti de chaque cheval que nous avons. Chaque cheval est différent, je les entraîne donc individuellement.
Qu’il s’agisse d’un cheval débutant ou d’un cheval de course expérimenté, mon objectif est le même : tirer le maximum de chacun d’entre eux. C’est l’approche que j’adopte chaque jour.
Comment avez-vous découvert EQUIMETRE et qu’est-ce qui vous a convaincu de l’intégrer à votre programme d’entraînement ?
C’est mon principal client, Martin Somers, qui m’a suggéré d’essayer EQUIMETRE. Après quelques semaines d’utilisation, nous avons vraiment commencé à en percevoir toute la valeur et, naturellement, nous avons commencé à l’utiliser de plus en plus.
Quels indicateurs vous ont été les plus utiles ?
Il ne s’agit pas tant d’un indicateur spécifique mais plutôt de la vue d’ensemble que nous offrent les données.
Ce que j’ai trouvé le plus utile, c’est de comprendre que différents chevaux ont besoin de différents types d’entraînement pour être prêts pour les courses. Observer à quelle vitesse ils récupèrent après leurs entraînements, leur état de santé, la régularité de leurs foulées et leur comportement sur la piste : tout cela est extrêmement précieux.
À quelle fréquence utilisez-vous EQUIMETRE dans votre programme d’entraînement et comment organisez-vous l’analyse des données ?
Nous utilisons EQUIMETRE à chaque entraînement. Certains chevaux s’entraînent chaque semaine, d’autres toutes les deux semaines, mais ils le portent toujours pendant ces entraînements.
C’est la première chose que nous regardons. Nous sommes tellement habitués à l’utiliser maintenant que cela fait partie de notre routine. Si nous voulons approfondir quelque chose plus tard, nous pouvons examiner les données plus en détail. Mais dès qu’un cheval a terminé son entraînement, je vérifie les données pour voir comment il s’est comporté.
Avez-vous déjà modifié un programme d’entraînement en fonction des informations fournies par EQUIMETRE ? Pouvez-vous nous donner un exemple ?
Oui. Je pense sincèrement que cela m’a permis de m’améliorer en tant qu’entraîneur.
J’ai appris que certains chevaux n’ont pas besoin de suivre un programme d’entraînement strict s’ils sont déjà en bonne condition physique. EQUIMETRE m’a aidé à identifier le moment où un cheval est au sommet de sa forme physique, et j’ai ajusté les programmes d’entraînement en conséquence, en évitant de faire courir les chevaux juste pour le plaisir.
Cela me donne plus de confiance, car je sais que le cheval est vraiment en forme et prêt. C’est probablement le plus grand changement que j’ai apporté jusqu’à présent.
Pensez-vous que l’analyse objective des données contribue à réduire le risque de blessure ? Pourquoi ?
Oui, sans aucun doute, et c’est quelque chose que nous continuons d’améliorer. Nous utilisons EQUIMETRE de manière régulière depuis au moins deux ans maintenant.
Nous commençons à reconnaître les changements dans la fréquence des foulées. Si un jockey revient en disant qu’il ressent un léger problème, mais que nous ne pouvons pas le voir à l’œil nu, nous consultons directement les données.
Détecter les petits problèmes avant qu’ils ne deviennent majeurs est meilleur pour l’entraînement, meilleur pour le sport, et cela facilite certainement mon travail.
Y a-t-il un moment mémorable ou une leçon importante que vous avez apprise grâce à EQUIMETRE ?
Oui. L’une des plus grandes leçons que nous avons apprises est que tous les chevaux n’ont pas besoin d’un entraînement aussi intense. Nous avions un cheval qui avait besoin de très peu d’entraînement pour être compétitif, tandis qu’un autre avait besoin d’un entraînement beaucoup plus intense pour atteindre un niveau satisfaisant.
Un autre exemple s’est produit l’année dernière, lorsque nous avons remarqué de petits changements que nous ne pouvions pas vraiment expliquer. Mon propriétaire a examiné les données de plus près et a repéré des changements dans la cadence et l’amplitude des foulées. Cela nous a amenés à procéder à un simple ajustement du ferrage.
Après cela, tout est revenu à la normale. Cela nous a donné la confiance nécessaire pour faire courir la pouliche, qui a très bien couru. Ces expériences m’ont vraiment convaincu. Je pense que cela nous a tous rendus meilleurs dans notre travail.
Recommanderiez-vous EQUIMETRE à d’autres entraîneurs ? Pourquoi ?
Oui, je le recommanderais, et je l’ai déjà fait.
Mais si vous êtes intéressé par cette méthode d’entraînement et que vous souhaitez mieux comprendre ce que font réellement vos chevaux, je vous le recommande sans hésiter.
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